Mare au soleil couchant, huile sur toile d’Adrien Rousseau, petit maître de l’école de Barbizon, datation probable milieu du XIXe, dimensions: 38,5 X 55,3 cm.
(Joseph Antoine Adrien ROUSSEAU né à  Carpentras,1815-1851,  élève de Paul Delaroche et de Jean-Auguste-Dominique Ingres).

La toile a été restaurée par une professionnelle en septembre 1996, compte rendu de l’intervention de restauration.

L’École de Barbizon: (environ de 1835 à 1870)

A 60 kilomètres de Paris, à l’orée de la forêt de Fontainebleau, un tout petit hameau, Barbizon, devint au XIXe siècle le berceau d’un art nouveau: le paysage.
Ces peintres luttèrent contre les institutions et furent les porte-drapeaux d’une nouvelle liberté.
Ces peintres se chargèrent de faire un large inventaire de la nature en s’inspirant d’une part des paysagistes hollandais du XVIIe siècle et anglais du début du XIXe siècle et d’autre part, en se révoltant contre une Académie contrôlée par les bourgeois.
Au risque d’être rejetés et en connaissant des conditions de vie difficiles, ces artistes entendirent peindre ce qui leur plaisait. Ils s’attaquèrent donc au paysage, un art qui n’était pas encore reconnu.
Les chefs de file de l’école de Barbizon furent Georges Michel, Théodore Rousseau, Jean-François Millet et Corot. Avec eux, les paysans ne furent plus des éléments de décors mais de véritables acteurs. La plupart des peintres de l’école de Barbizon étaient des exclus des Salons qui manifestèrent une sorte de révolte contre l’industrialisation de la société dans leurs oeuvres. Ils s’évertuèrent à montrer la vraie campagne alors qu’alentour les villes pollueuses s’agrandissaient, que les usines poussaient comme des champignons, que les rivières se réduisaient et que les routes commençaient à zébrer les forêts.
Ils furent ainsi des écologistes avant la lettre, cherchant l’air pur et des panoramas vierges loin du chaos urbain.

 

200€. (A l’achat ou en valeur d’échange). 

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